Vous avez dit Comice Agricole ?














Un Comice agricole est une rencontre entre les propriétaires et les fermiers. On échange sur les procédés en cours, le nouveau matériel…Et pour que ce soit une fête on décerne les prix des plus belles bêtes, on s’initie au métier d’apiculture, on déguste des spécialités locales…
Un point d’histoire : en 1784 un effort important fut fait en faveur des fermiers victimes d’inondation. En 1788 Louis XVI créa un Prix et une remise officielle au lauréat afin de mettre en avant ces métiers délaissés. Mais cela n’évita pas la constante progression de la misère et…à la révolution les Comices agricoles disparurent. Le XVIIIe siècle se servit des symboliques des Laboureurs. Napoléon abandonna les paysans au profit de ses campagnes armées. En 1815 Louis de Lorgeril renoua avec ce que l’on appelle aujourd’hui le vrai Comice agricole c’est à dire une valorisation des métiers de l’agriculture. Depuis ces manifestations tentent de célébrer l’agriculture et de faire participer tous les publics.
A Epaignes ce samedi 7 mai 2022 dans l’Eure, on peut voir dans la rue principale une formidable exposition de tracteurs et un peu plus loin dans un champ fraichement coupé les nouveaux tracteurs d’aujourd’hui plein de technologie et dont le prix peut atteindre 120 000 €. Pas simple d’être un jeune agriculteur qui s’installe…
Gustave Flaubert évoque un Comice agricole dans Madame Bovary…
Soutenez l’agriculture et ses paysans et allez , assistez, participez à ces fêtes de campagne très instructives.
J’ai rencontré Joffrey fabricant de girouettes en cuivre et en zinc à Epaignes …Pas seulement pour faire joli sur les toits mais aussi pour indiquer le sens du vent et donner la météo.
Les girouettes existent depuis le IV e siècle...
Elles étaient un symbole de pouvoir au Moyen-âge, plus présentes sur les châteaux. Elles ont ensuite décoré les toits de toutes les maisons comme conjuration au mauvais sort. L’animal de la girouette servait aussi d’indication au voyageur: auberge…éleveur…
Un artisanat remarquable !
Lecture d’ « un coeur simple » de Gustave Flaubert à Pont-l’évêque








Dimanche 24 avril 2022 à Pont- l’évêque
C’est le 24 avril 2022, 145 ans après la publication des 3 contes de Gustave Flaubert, le dernier livre de son vivant que l’Office du tourisme de Pont l’évêque a décidé de fêter le bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert.
C’est le 12 décembre 1821 que Gustave Flaubert naissait dans l’appartement de fonction de son père Chirurgien en chef de l’hôtel-Dieu de Rouen.
Sa mère était originaire de Pont-l’évêque.
Ses parents lui lèguent 2 fermes : la ferme de Touques et la ferme de Geffosse (superbes bâtiments à colombages devenus aujourd’hui des gites et un hôtel). Mais un neveu en charge de son patrimoine le mettra en faillite et il devra tout vendre.
Son conte « Un coeur simple » raconte des périodes de sa vie, des souvenirs d’enfance et surtout ces paysages qui ont bercé son enfance.
Le récit d’une vie obscure d’une fille de campagne dévouée qui aime les enfants de sa patronne…un perroquet qu’elle confond avec le Saint Esprit… ses amours déçus… C’est sérieux et triste. Comme l’auteur qui a 54 ans et qui est dévasté par la mort de son amie Georges Sand.
Il revient à Pont l’évêque, une ville qu’il appréciait peu et découvre le développement de cette bourgade, le train qui s’arrête en ville, les bourgeois et les nobles qui partent en calèche « faire des bains à Trouville »…
Un immense écrivain qui a marqué des générations de lecteurs… la ville natale de sa mère qui lui rend un bel hommage.
Ce dimanche, une conteuse nous lisait « Un coeur simple », une belle initiative pour une actualité littéraire incontournable
Bravo à l’Office du tourisme de Pont-l’évêque











Vous connaissez Les Franciscaines à Deauville?
C’est un bâtiment remarquable occupé jusqu’en 2012 par les soeurs de la communauté Notre-Dame de la Pitié.
La première pierre de ce bâtiment qui devient un orphelinat en 1877 renferme une relique de Saint François d’Assise. De nombreux donateurs vont permettre au bâtiment de s’agrandir. La Chapelle de la Pitié est bénie le 7 août 1890.
Une section de la Croix Rouge sera créé en 1912 par la Comtesse le Marois.
En 1919 ils auront soigné plus de 1000 blessés. L’orphelinat s’agrandit : un dispensaire, une clinique dentaire ouverte à tous. En 1945 une école primaire est créée ainsi qu’une école ménagère pour les jeunes filles de 14 à 17 ans. En 1971 l’orphelinat devient un lycée professionnel.
En 2012 La ville de Deauville se porte acquéreur et c’est l’agence Moatti-Rivière qui remporte le concours d’architecture de la ville et qui va transformer ce lieu.
ET C’EST MAGIQUE !
Les pierres parlent : il règne dans cet endroi une ambiance sereine et bienveillante.
C’est aujourd’hui un centre culturel : des espaces orchestrés autoutr du thème du cheval, des tables numériques qui racontent le Deauville d’avant, de vastes bibliothèques, des expositions dont celle magnifique de Nadia et Fernand Léger…moins connus que Picasso et si talentueux !!!
Au centre un puits de lumière et un restaurant réfectoire sur le côté !
C’est prodigieux d’intelligence
Allez-y ! Courez y ! Les Franciscaines vont rentrer dans votre vie.



















Virée en Normandie ! Déjeuner à Cabourg, accueil chaleureux familial …Merci Isabelle et Eric dans leur jolie maison. Nous passerons par Pont-L’évêque, une ville de 4600 habitants avec son blason à 2 vaches et 3 fleurs de lys…en moto on voit tout ! Comment appelle t’on les habitants de Pont-l’évêque ? des Pontépiscopiens ! Une ville passage et commerçante , on savoure le centre-ville en avançant tout doucement : ses maisons à colombages, son église St Michel du XVe et XVIe siècle. Une ville qui a été détruite à 65% pendant l’occupation allemande et qui a su se réinventer. Flaubert y relatera l’un de ses « 3 contes » dans la ferme familiale de Geffosse. A près Cabourg nous suivons le bord de mer et Villers/mer plein de charme. Que le temps passe vite…Je m’y vois à 12 ans sur la plage …On n’oublie pas son premier bras cassé !
Nous prenons un verre à Beaumont en auge, une pure merveille. Son clocher spectaculaire pour cette église St Sauveur de Beaumont de l’époque Carolingienne en 847. Sur la place de Verdun une statue de Pierre Laplace, le brillant mathématicien, Physicien, Philosophe du Collège royal militaire qui existait. Il y fut un brillant élève de 1776 à 1792. On y voit 2 médaillons de Galilée et Isaac Newton.
Une promenade des terres normandes jusqu’à la côte fleurie …Une chaleur caniculaire mais un doux vent à moto …Ce geste de bienvenue à tous les bikers croisés…Le sourire de ceux qui nous croisent …Que la France est belle ! que la vie est belle !